Il est des romans qui font rêver, voyager,
qui nous dépaysent.
Il est des histoires qui nous donnent
un goût d’Orient, nous bercent et nous enivrent.
C’est le cas de Parle-leur de batailles, de rois
et d’éléphants de Mathias Enard.
Le titre emprunté à Rudyard Kipling réussit déjà
à nous capter ; et tel un enfant attentif à l’histoire qu’on va lui conter, on est suspendu à l’écriture poétique de Mathias Enard.
Il nous fait le récit du voyage de Michel-Ange
à Constantinople. Ou comment l’un des plus grands peintres de la Renaissance va braver le Pape Jules II, son mécène, afin de se mettre au service
d’un projet gigantesque :
la construction d’un pont, symbole de l’union
entre l’Orient et l’Occident.
Derrière les préoccupations de l’artiste,
on découvre l’homme avec ses faiblesses, ses amours contrariées et son ambition démesurée.
Ne veut-il pas réussir là où a échoué son principal rival, Léonard de Vinci?
Si vous voulez en savoir plus, laissez-vous séduire par ce livre qui vient de recevoir
le prix Goncourt des lycéens.
Vous trouverez ce roman dans l’Espace Adulte (Rdc)
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